Un exploit inédit
Les championnats de France Juniors 1ère division se sont déroulés les 12 et 13 Mai au grand dôme de Villebon-sur-Yvette (Essonne).
Axel BERES et Diego TYDTGAT ont représenté notre club en compagnie de Léa BERES, sélectionnée de dernière minute au bénéfice de son podium national Cadets acquis il y a un mois.
Venue pour apprendre, mais surtout pour se nourrir d’un défi exaltant le même jour où son frère entre en lice pour sa dernière année chez les Juniors, elle fait preuve d’une maturité incroyable pour devenir vice-championne de France. Avant d’accéder à la finale où l’expérience de Mélanie FRIGOUL (JCFL Gradignan) aura raison de son impétuosité, elle disputera quatre combats menés avec une maestria bluffante. Au fil des tours disputés, elle fait preuve d’une autorité déconcertante et se permet de conclure trois fois avant le terme des quatre minutes réglementaires. Sa mobilité, ses différents axes d’attaque et ses liaisons au sol déjà tranchantes déboulonnent les schémas adverses ; sa vista et sa volonté de vaincre feront le reste et la conduiront jusqu’à cet exploit qui lui offre une troisième médaille nationale dans trois catégories d’âge différentes en tout juste cinq mois. Un exemple de précocité qui ne semble pas troubler davantage cette jeune championne de 14 ans, capable de se donner les moyens de ses ambitions.
La fête sera néanmoins entachée par la contre-performance d’Axel BERES, très en forme et plein d’envie, finalement battu à la dernière seconde du deuxième tour des -66kg. Diego TYDTGAT semblait lui aussi bien parti en -90kg, mais les décisions arbitrales quelque peu controversées stopperont sa marche en avant dès le golden score de son premier combat. Dommage.
Le week-end prochain, nos deux garçons auront toutefois l’opportunité de raccrocher le wagon de l’élite Seniors à l’occasion des championnats régionaux 2ème division. Pour Léa, l’heure est venue de savourer ses faits d’armes et de se retourner fièrement sur son parcours auréolé de cinq médailles au niveau national. La valeur n’attend donc pas le nombres des années, l’adage est vérifié.